Turk modernist sair Can Yucel’in olum yildonumu ( 12 Agustos 1999 )
Plus le sol t’attire, plus tu es lourde
Plus tes ailes se débattent, plus tu es légère,
Plus ton cœur bat, plus tu es vivante…
Plus tes yeux voient au loin, plus tu es jeune…
Tu es aussi bien que ceux que tu aimes,
Aussi mauvaise que ceux que tu détestes…
Quelque soit la couleur de tes yeux et de tes sourcils,
Ta couleur est celle que ton prochain voit (en te regardant)…
Ne vois pas les choses que tu as vécues comme profitables :
Plus tu vis et plus tu te rapproche de la fin ;
Vis autant que tu pourras vivre,
Ta vie s’arrête à ce que tu aimes…
Tu es aussi heureux que ce que tu as déjà pu rire.
Ne sois pas triste saches que tu seras aussi heureux que ce que tu as déjà pu pleurer
Surtout ne penses pas que tout est fini,
Tu vas être aimé autant que ce que tu as déjà pu aimer.
La valeur que la nature te donne est dans le lever du soleil
Et tu es aussi humain que la valeur que tu donnes à ton prochain.
Si un jour tu comptes mentir ;
Laisse, tu es aussi humain que la confiance que tu accordes à ton prochain
Le manque ressenti pour ton aimée se trouve dans la lumière de la lune
Tu es aussi proche de ton aimée qu’elle te manque.
N’oublie pas, plus il pleut et plus tu es mouillé,
Tu es aussi chaud que le soleil qui te réchauffe.
Tu es aussi seul que tu te sens l’être.
Tu es aussi fort que tu te sens l’être.
Tu es aussi beau que tu te sens l’être…
Voilà c’est ça la vie !
Voilà ça vivre,
Tu vivras aussi longtemps que tu te souviendras de ça
En oubliant cela tu auras froid à ch**ue inspiration que tu prendras
Tu seras oublié aussi rapidement que tu oublieras ton prochain.
Plus la fleur est arrosée plus est belle,
Plus les oiseaux chantent plus ils sont mignons
Plus le bébé pleure plus c’est un bébé.
Saches le aussi, tu en sauras autant que tu en apprendras,
Plus tu aimes, et plus tu seras aimé
Was it you or your loneliness
In the blind dark we opened bleary eyes
Last night's curses on our lips
We would frequent art-lesbian-lovers,
Galleries and public places
My daily care was to remove you into the midst of men
An ammoniac flower in your button hole
My loneliness my incontinent countess
The lower we sink the better
We loitered in the pubs at Kumkapi
With beanstew, beer and wine before us
And police battalions behind us; in the mornings
My Guardian Saints would find my carcass in the gutters
Hot as the garbage-collecfors' hands,
With their hands I caressed you.
My loneliness my bristle-haired beauty,
The higher we stink the better
I looked in the sky a red flash a plane
Steel and stars and human beings galore
One night we leapt the Wall of love
Where I fell was so clear so open
You and the universe at my side.
Uncountable my deaths, their resurrections.
O loneliness my many songs
The more we can live without lies the better.




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